Je me réveille à six heures et comme je ne peux plus dormir, je me lève. Je pars à la découverte des alentours de l'hôtel.
Le long de l'allée principale menant à l'extérieur je rencontre quelques philippins très polis "good morning, sir". Au bout d'environ deux cent cinquante mètres j'arrive à la barrière de contrôle. Le gardien également très bien m'ouvre la barrière avec le sourire, alors qu'un passage piéton existe. Pour ne pas le vexer, je passe sous celle-ci.
Je marche bien trois, quatre cent mètres pour arriver au croisement avec la rue extérieure.
Je regarde à droite, il me semble qu'elle ne va pas très loin, et me dirige donc vers la gauche.
Quelques Philippins sont entrain de gratter la terre, d'autres sont déjà à ne rien faire, d'autres portes des ballots de je ne sais pas quoi sur leur tête ou des tiges de bambous.
Un peu plus loin une petite maison ou plutôt un genre de hutte avec sur l'avant des grilles en fer sur toute la surface, sauf une petite ouverture servant de guichet. Je m'approche pour voir ce qu' on peut acheter, boissons et cigarettes. Ce qui est surprenant c'est que ce commerce se trouve au milieu de presque rien et dans une rue sans issue ! Les quelques habitants autour suffisent t'ils pour le faire vivre ?
Je continu mon chemin vers la grand route, la mer devrait être du côté gauche, mais trois cents mètres plus loin, ne voyant plus que quelques habitations isolées entre les buissons et les arbres je fais demi tour.
Arrivé à l'embranchement de la route vers l'hôtel je vois le panneau indiquant dans cette direction les grottes de Ninagdanan.
C'est à peine à une centaine de mètres de l'entrée du Mithi. L'entrée n'ouvre qu'à huit heures trente. Je retourne donc à la chambre. Edith est debout et nous allons nous baigner dans la piscine. Il est huit heures pile.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire